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Capitale du vin. L’être ou le devenir (Saint-Emilion, Tokaj, Reims et Epernay)

Il en va des villes du vin comme des hommes en société, certaines, « bien nées », jouissent sans concurrence d’un statut qui les place en situation dominante, d’autres doivent lutter pour s’imposer en apportant la preuve de leur légitimité à occuper le plus haut degré de l’échelle. Entre monstration et démonstration, ce sont les diverses stratégies mises en œuvre par les villes du vin pour défendre ou revendiquer leur statut de capitale qui guideront notre propos. Tokaj en Hongrie, Saint-Emilion, Reims et Epernay en France en seront le cadre.
Aline Brochot est géographe, Ingénieur de Recherche au CNRS, membre du laboratoire Ladyss à Paris. Depuis 1992, elle mène des recherches sur le thème général de la valeur des lieux, en privilégiant l’analyse des modes de construction et d’exploitation de cette valeur, principalement dans des espaces viticoles. Ses terrains d’étude principaux sont les vignobles de Champagne en France et de Tokaj en Hongrie. Elle a récemment co-dirigé une recherche internationale sur les effets locaux d’une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco dans trois sites viticoles européens : la Juridiction de Saint-Emilion, les Cinque Terre (Italie), la Région viticole de Tokaj (Hongrie). Elle participe, en tant qu’expert, à plusieurs groupes de travail de l’Icomos (International Council On Monuments and Sites) et de l’IFVV (Institut Français de la Vigne et du Vin) sur les questions de gouvernance des territoires patrimoniaux.


Conférence d’Aline Brochot
Jeudi 30 mai 2013 à 18 h.
Maison des Mémoires