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François Daleau (1845-1927) et l’enquête sur les "Traditions, croyances et superstitions de la Gironde"

Sociétés savantes auxquelles appartenait François Daleau

. Académie de Bordeaux, membre correspondant en 1912
. Académie de Vaucluse, membre correspondant en 1885
. Association Française pour l’Avancement des Sciences (AFAS), depuis 1872
. Société Archéologique de Bordeaux, membre fondateur en 1873, vice-président de 1896 à 1898)
. Société d’Anthropologie de Bordeaux et du Sud-Ouest, membre fondateur en 1884, vice-président de 1884 à 1889
. Société d’Anthropologie de Paris, depuis 1875
. Société d’Histoire Naturelle du Wisconsin, membre honoraire en 1902
. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, membre en 1875
. Société Linnéenne de Bordeaux depuis 1871
. Société Préhistorique de France, membre fondateur en 1904

Sociabilité

L’abbé Henri Breuil (préhistorien) ; Paul Broca (médecin, anthropologue) ; Emile Cartailhac (avocat, préhistorien) ; Camille Jullian (historien) ; Camille de Mensignac (archéologue) ; Gabriel de Mortillet (préhistorien) ; Hippolyte Müller (préhistorien, ethnographe et muséographe) ; Edouard Piette (préhistorien) ; Paul Sébillot (folkloriste)


BIOGRAPHIE

Hyacinthe François Daleau est né le 11 juin 1845 à Bourg-sur-Gironde (actuel Bourg-en-Gironde) où son père, Louis Félix Daleau était notaire (les Daleau étaient avocats puis notaires de père en fils depuis le XVIIIe siècle). Sa mère, Thérèse Céladine Brizard, appartenait à une famille bien établie de la région (sa grand-tante, Marie Brizard (1714-1801) avait créé en 1755 la fameuse liqueur éponyme).

Un propriétaire récoltant « dévoué à la cause commune »

Cadet de trois enfants, il a une sœur aînée, Joséphine (1841-1906), et un jeune frère, André (1858-1926). Tous trois resteront célibataires et vivront ensemble à Bourg où les familles Daleau et Brizard possédaient trois propriétés, celle du Mas, près du cimetière de Bourg, celle de Barbe composée de l’abbaye Saint-Vincent de Bourg et d’un grand vignoble, et enfin le Château Coudet, à Saint-Laurent d’Arce, qui comprend vignes, bois, prés et terres labourables. Ces domaines seront gérés par François Daleau et son frère André, François se consacrant plus particulièrement aux vignobles et se passionnant pour la lutte contre le phylloxéra ou la promotion des vins du Bourgeais.
Par ailleurs, François Daleau aimait à se qualifier d’homme « dévoué à la cause commune », il est en effet membre fondateur du Cercle viticole, de la Bibliothèque populaire de Bourg-sur-Gironde, commune dont il est à la fois conseiller municipal (durant 27 ans), membre du Comité de l’Hygiène publique, membre de la Commission de l’Hospice de Bourg, etc.
Il s’investit également dans la protection et la sauvegarde des monuments anciens de la commune et de ses environs.

Le savant autodidacte

François Daleau a fait ses études au Collège privé de Blaye de 1857 à 1860, il les interrompt en 1860 pour des raisons de santé. Il souffre d’une maladie qui touche ses jambes et l’oblige à plusieurs cures dans les Pyrénées et le Loir-et-Cher.
Sa santé rétablie, François Daleau reprend librement ses études dans les domaines qui l’intéressent : la botanique, la géologie, la zoologie et la conchyliologie, l’archéologie avec le préhistorien Emile Cartailhac (1845-1921), et l’anthropologie physique avec le médecin Paul Broca (1824-1880).
Il ne sera titulaire d’aucun diplôme, mais n’en sera pas moins homme de sciences et préhistorien reconnu.

Le préhistorien, précurseur en matière de fouille

Daleau qui fouillera dès 1873 de nombreux sites girondins d’importance, comme la grotte de Jolias à Marcamps, la grotte des Fées, de l’Abbaye et de Boucaud, l’abri de Marmisson à Gauriac, ou encore le gisement de Marignac à Tauriac, sera précurseur en matière de fouilles préhistoriques qu’il réalise au couteau (et non à la pioche), méthodiquement, par tranches, avec plans et coupes consignés dans ses carnets de fouilles.
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Mais sa plus grande “invention” est la grotte de Pair-non-Pair, sur la commune de Marcamps (canton de Bourg), qu’il découvre en 1881 (elle sera classée monument historique en 1914) et dans laquelle il reconnaît des gravures pariétales, à une époque où l’on doute encore de l’authenticité de l’art préhistorique : la découverte de la grotte ornée d’Altamira, en Espagne, date en effet de 1879 et ne sera authentifiée que plus tard, son ami Emile Cartailhac publiant son «  Mea culpa d’un sceptique  » en 1902.

Le collectionneur

Curieux de tout, François Daleau rassemble d’importantes collections (20 000 objets dont deux tiers relatifs à la préhistoire) qui illustrent, d’après une notice établie par Daleau lui-même en 1923, les catégories suivantes :
« Préhistoire, Ethnographie » ; « Faune quaternaire déterminée » ; « Industrie quaternaire, pierres, roches » ; « Fossiles : équinidés, mollusques, mammifères » ; « Industrie quaternaire : os, ivoire, ramures » ; « Mollusques actuels, France, Nouvelle-Calédonie » ; « Reptiles dans alcool » ; « Minéralogie » ; « Numismatique locale » ; « Archives locales ». Sans parler de ses collections d’anthropologie et d’histoire naturelle dont il fera don au muséum d’histoire naturelle de Bordeaux.

Ces collections proviennent soit de découvertes personnelles, soit d’achats, de dons, ou encore d’échanges avec ses nombreux correspondants.

Ainsi, écrit-il à un certain M. Berges de Mexico :
« Je vous propose des fossiles et des coquilles marines et terrestres de France, d’Algérie et de Nouvelle-Calédonie. En échange je vous demanderai des objets préhistoriques ou plutôt pré-colombiens et ethnographiques : crânes, instruments en pierre ou en fer, armes, outils, instruments de pêche et de chasse, poteries, ustensiles de ménage, bijoux et ornements ».
(Lettre du 16 novembre 1881, citée par André Coffyn, “Une recherche universelle”, in Aux origines de l’archéologie en Gironde : François Daleau, 1990, p. 91).

Ou encore à M. Paul Fillatrau, en Australie :
« Je vous remercie de recueillir à mon intention des instruments en pierre ou en bois de la terre australe ; les tomahawks me feront plaisir. Vous me les enverrez par colis postal, à mes frais bien entendu. Ma collection s’est enrichie de deux boomerangs et d’une série d’objets rapportés des îles Fidgi par le capitaine Sabourier… René Legault, pharmacien militaire, est arrivé ces jours-ci de Madagascar. Il m’a rapporté une momie d’Egypte et divers objets ».
(Lettre du 17 décembre 1901, Idem, p. 92).

Pour sa collection d’ethnographie française régionale, Daleau procède de la même façon pour obtenir des objets populaires ou traditionnels, dont il demande à l’occasion le nom en patois et l’usage.
« Faites-moi le plaisir de m’envoyer par colis postal : une serrure de parc à moutons, en bois, avec sa clef, un barlet, trompe dont se servent les enfants la nuit de Noël, un chandelier en fer à trois pieds pour chandelle de résine avec sa chandelle utilisée le soir du 14 juillet … ».
(Lettre du 9 novembre 1901, à M. Sibassier, chiffonnier à Captieux, Idem, p. 93).

Cette collection d’ethnographie régionale comprend quelques centaines d’objets documentés par Daleau dans les registres d’inventaire de son musée personnel, où il consigne minutieusement l’origine de chaque objet, sa date de collecte, son usage, etc.
« La plupart de ces objets viennent du Bourgeais et plus largement du Nord de la Gironde que F. Daleau prospecte d’une façon systématique. Une autre partie de sa collection vient du réseau de correspondants que F. Daleau met en place pour lui permettre de se procurer des objets d’autres régions ce qui explique la présence de collections originaires de la Dordogne, des Landes girondines, du Bassin d’Arcachon… d’Espagne ou de Tchécoslovaquie. F. Daleau profite aussi de ses voyages ou de ses excursions pour collecter un certain nombre d’objets qu’il décrit ensuite dans ses « carnets d’excursions » (…) La collection recoupe pratiquement tous les grands domaines de l’ethnographie (équipement domestique, outillage agricole, artisanat…) ».
(Alberto Puig. “Points de repère pour l’étude de l’œuvre ethnographique de François Daleau en Aquitaine à travers ses travaux et les collections du Musée d’Aquitaine”, in : Aux origines de l’archéologie en Gironde…, p. 153).

Le muséographe

Dans les années 1870, François Daleau crée un musée à Bourg pour accueillir toutes ses collections, ce sera le “Musée du Chalet de l’Abbaye” qui dès 1903, nécessitera un agrandissement :
« Dans la quinzaine, les maçons vont commencer l’agrandissement du Chalet de l’Abbaye que je fais allonger de seize mètres. Je pourrai enfin y placer Djaroucha, pelle, fourche, poteries et matraques d’El Bella. J’en ferai une panoplie spéciale  ».
(Lettre du 3 février 1903 à G. Fillatrau)

Savants, érudits, préhistoriens français ou étrangers viennent visiter le musée Daleau et signent son Livre d’or ouvert dès 1875.

L’ethnographe

Comme de nombreux savants de la seconde moitié du XIXe siècle, François Daleau obéit à une logique évolutionniste et cherche à retrouver les “survivances” d’une vie sociale et culturelle préhistorique, à travers l’outillage, les techniques et les modes de vie des peuples dits “primitifs”, ainsi qu’auprès des “primitifs de l’intérieur” que constitue les paysans des campagnes françaises, les « indigènes », ainsi qu’il les dénomme :
« Le meilleur moyen pour recueillir des documents est de vivre à la campagne parmi les indigènes, presque tous croient encore aux sorciers, au merveilleux, au surnaturel (…) ». (Introduction aux Notes pour servir à l’étude des traditions, croyances et superstitions de la Gironde, p. 13-14)

L’ethnographie est encore considérée comme une science auxiliaire de la préhistoire, en tout cas complémentaire, selon Daleau, « l’ethnographie apporte un précieux concours à la préhistoire » (“Les désenherres, polissoires modernes des résiniers du Sud-Ouest”, Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux, XXXVII, 1917, p. 121-131).
Ou encore : « par l’ethnographie comparée nous arriverons à dévoiler le préhistorique » (“Hameçons modernes en bois”, Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux, XXI, 1896, p. 5).
En 1883, au cours d’une de ses « excursions aux étangs girondins », Daleau est ainsi particulièrement frappé par les résiniers des bords du lac de Cazaux et note dans son carnet :
« Ces primitifs, leur barque, la hutte, son mobilier et enfin le paysage grandiose et sauvage m’ont fait entrevoir ce que devaient être, il y a quelque mille ans, nos ancêtres, les lacustres, de l’âge de la pierre polie ».
Fort de cette impression, il entreprendra une collecte d’objets du lieu par correspondance, qui constitue une collection d’ethnographie locale unique pour cette époque, actuellement conservée au musée d’Aquitaine de Bordeaux.

Ainsi, l’étude de « l’ethnographie locale », pour reprendre l’expression de Daleau, ou encore la pratique de « l’ethnographie comparée », est un moyen qu’il utilise pour retrouver des survivances, « dévoiler le préhistorique » ou « entrevoir » ce qu’il devait être.
En 1900, dans une communication à la Société Archéologique de Bordeaux sur les “Colliers modernes pour faciliter l’émission des dents des enfants”, Daleau compare ces colliers modernes aux « pendeloques faites de canines et d’incisives de lions, de loups, de renards, d’ours, de blaireaux, de bovidés, de cervidés, d’équidés, etc., percées d’un trou de suspension. Faut-il, malgré leur haute antiquité, les considérer comme les précurseurs de nos amulettes modernes ? C’est à titre de survivance ethnographique que les colliers dont je viens de vous entretenir m’ont paru présenter de l’intérêt… ». (Bull. S.A.B., XXIII, 1898-1899, p. 131)

François Daleau ne déroge donc pas à la pensée de l’époque qui cherche dans le “folk-lore” des traces, vestiges, “survivances” d’une vie primitive préhistorique.
Mais il va plus loin, se prend au jeu en quelque sorte, et cherche à sauver ces « antiquités » qui « comme toutes les antiquités, tendent à disparaître » (Intro. aux Notes pour servir à l’étude des traditions…), considérant alors l’ethnographie comme une discipline à part entière.
Dès 1877 en effet, il note dans son carnet d’excursion au lac de Lacanau (Gironde), « cette excursion me procura le plaisir d’étudier les barques, les engins de pêche, les ustensiles des indigènes, en un mot l’ethnographie locale  ».

Il va ainsi réaliser une véritable œuvre ethnographique d’envergure, recueillant par exemple des objets anciens de la région girondine et landaise, pour lesquels il veut connaître le nom patois, l’usage et souhaite obtenir des clichés photographiques.
Il lance également une large enquête sur les « Traditions, croyances et superstitions de la Gironde »,
Pour cette enquête d’« ethnographie traditionnelle », Daleau élabore un questionnaire intitulé : « Questionnaire. Pour recueillir les coutumes, les croyances, les dictons, les légendes, les formulettes, les remèdes populaires, les superstitions et les usages existant encore à la campagne ou à la ville. D’après les travaux de MM. Ludovic MARTINET, Paul SÉBILLOT, B. SOUCHÉ, etc. », questionnaire qu’il présente devant la Société Archéologique de Bordeaux en 1884. (Extrait du compte rendu de la réunion du 10 février 1884 de ladite Société) :

« M. Daleau fait part à la Société d’un projet qu’il a de réunir les devinettes, dictons, proverbes et légendes répandus dans le département de la Gironde, comme cela a été fait dans d’autres départements.
Voulant donner à cette étude tout le développement qu’elle comporte, notre honorable collègue demande si quelques membres de la Société ne voudraient pas l’aider en lui donnant les renseignements qu’ils connaîtraient ou qu’ils pourraient recueillir sur ces diverses questions ; pour cela il mettrait à leur disposition un questionnaire préparé à cet effet.
M. de Mensignac propose que le questionnaire de M. Daleau soit imprimé par les soins de la société, et qu’un exemplaire soit envoyé à chacun des membres. On pourrait aussi en adresser à MM. les curés, les instituteurs et autres personnes susceptibles par leur situation de fournir des renseignements ».

Les résultats de cette enquête seront publiés une première fois dans les pages du Bulletin de la Société d’Anthropologie de Bordeaux et du Sud-Ouest (tomes III et IV, 1886-1887, p. 13 à 111) puis, toujours à Bordeaux chez Bellier, en 1889, sous le titre : “Notes pour servir à l’étude des traditions, croyances et superstitions de la Gironde”.
Dans l’Introduction” à ces Notes, Daleau déclare (p. 13) :

« L’anthropologie, science éminemment française, faisant de jour en jour d’immenses progrès, j’ai cru devoir porter ma pierre à l’édifice en groupant de mon mieux les traditions, croyances et superstitions de la Gironde, espérant que l’ethnographie traditionnelle et la littérature orale de ce département qui, comme toutes les antiquités, tendent à disparaître, pourraient, à un moment donné, être de quelque utilité aux folkloristes, ou, pour me servir d’une expression plus longue mais moins britannique, aux disciples de la Mère l’Oye ».

François Daleau fait ici référence au groupe de folkloristes (Beauquier, Carnoy, Gaidoz, Paris, Puymaigre, Rolland, Sébillot, etc.) qui se réunissait pour les dîners mensuels de “Ma mère l’Oye” à Paris (le 1er dîner eut lieu en février 1882, et jusqu’en 1914).

A noter justement que Daleau est en relation avec son contemporain Paul Sébillot (1843-1918), père du Folklore de France (publié en 4 volumes de 1904 à 1907), fondateur de la “Société des Traditions populaires” et de sa Revue des Traditions populaires, éminent participant des fameux “Dîners de Ma Mère l’Oye”.
Daleau d’ailleurs termine son “Introduction” aux Notes par des remerciements envers son « collègue M. Paul Sébillot » : « Je suis heureux d’adresser ici mes remerciements à tous ceux qui m’ont fourni des matériaux, mais plus particulièrement à mon collègue M. Paul Sébillot » (p. 14)

De nombreux inédits

Si dans le domaine archéologique, les papiers de Daleau recèlent de nombreux inédits (études des mégalithes, carte archéologique de la Gironde, travaux sur les cimetières du Moyen Age, la tombe du Premier âge du Fer de Beliet en Gironde, etc.), il en va de même pour l’ethnographie.

Ainsi par exemple, Daleau s’intéressera dans les années 1900 à « L’industrie du chocolat à bras dans le Sud-Ouest de la France », sans jamais rien en publier.
Les mentions de cette étude, que l’on peut trouver dans certaines revues de sociétés savantes, ne sont que des appels à contribution lancés par François Daleau, comme par exemple lors du Congrès de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences de Cherbourg en 1905 (cf. Bulletin de l’A.F.A.S., n° 9, nov. 1905, p. 346 et p. 428), ou encore auprès de ses collègues de la Société Archéologique de Bordeaux :
« M. Daleau, s’occupant d’une monographie sur la fabrication du chocolat à bras dans le sud-ouest, désire avoir des renseignements sur cette industrie à peu près disparue, ainsi que sur la provenance des pierres servant à broyer le cacao, et aussi de leur broyeur en pierre ou métal. Il se recommande à l’obligeance de ses collègues, qui pourraient lui fournir ces renseignements » (Séance de la Société Archéologique de Bordeaux du 8 avril 1904, Bull. de la S.A.B., XXV, 1904, p. 12).

D’autre part, on sait que concernant les “traditions, croyances et superstitions de la Gironde”, Daleau envisageait une oeuvre plus importante que les Notes pour servir à l’étude des traditions, croyances et superstitions de la Gironde, puisqu’il travaillait depuis les années 1887 à un “Folklore La Mère L’Oye”, selon le titre qu’il avait déjà arrêté, “Folklore” pour lequel il a recueilli une quantité importante de matériaux de littérature orale (contes, légendes, coutumes, recettes de médecine populaire, etc.) restés inexploités.

L’œuvre ethnographique de François Daleau reste donc en grande partie à découvrir…

BIBLIOGRAPHIE

L’essentiel des publications de François Daleau a été publié dans le Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique de Bordeaux.

Pour un aperçu de ses publications, consulter :

Charrol, Marcel. “Liste des travaux archéologiques et ethnographiques [de François Daleau]”. Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique de Bordeaux. Tome XLV, 3e et 4e trimestre 1928, p. 75-79, ci-après :

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Publications sur François Daleau

Charrol, Marcel. Nécrologie, “François Daleau, Préhistorien Archéologue-Ethnographe”. Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique de Bordeaux. Tome XLV, 3e et 4e trimestre 1928, p. 71-74.

Coffyn, André (dir.) Aux origines de l’archéologie en Gironde : François Daleau (1845-1927). Bordeaux, Conseil général / Société Archéologique de Bordeaux, 1990, 223p.

Coffyn, André. “La rigueur d’une méthode”, in : Idem, p. 101-134.

Coffyn, André. “Un archéologue dans son siècle”, in : Aux origines de l’archéologie en Gironde : François Daleau (1845-1927). Bordeaux, Conseil général / Société Archéologique de Bordeaux, 1990, p. 11-42.

Coffyn, André. “Une documentation précieuse”, in : Idem, p. 135-149.

Coffyn, André. “Une recherche universelle”, in : Idem, p. 43-100.

“Commémoration du centenaire de la naissance de François Daleau (1845-1945)”. Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique de Bordeaux, tome LVII, 1945, p. 39-40.

Daleau, François. L’Album du Bourgeais. Bourg-en-Gironde, Les Amis du Vieux Bourg, 1997, 104p.

“François Daleau”. Notice nécrologique extraite par E.B. Guichard du discours prononcé par M. Charrol, secrétaire général de la Société Archéologique de bordeaux sur la tombe du “regretté savant”. Bulletin de la Société préhistorique française, tome XXIV, n° 11, 1927, p. 382-383.

Matharan, Paul. “Note sur l’œuvre ethnologique de F. Daleau à travers ses collections néo-calédoniennes”, in : Idem, p. 158-160.

Puig, Alberto. “François Daleau (1845-1927), une ethnographie des rivages de l’estuaire en Blayais-Bourgeais”. L’Estuaire de la Gironde, cahier n° 1. Actes du 2e colloque du Conservatoire de l’Estuaire. (Conservatoire de l’Estuaire de la Gironde, Citadelle - 33390 Blaye).

Puig, Alberto. “Points de repères pour l’étude de l’œuvre ethnographique de F. Daleau en Aquitaine à travers ses travaux et ses collections”, in : Idem, p. 153-157.

Roussot, Alain. “La collection préhistorique de F. Daleau”, in : Idem, p. 151-152.



INVENTAIRE DES FONDS D’ARCHIVES DALEAU

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Auteur
Florence Galli-Dupis
Ingénieur d’études CNRS
Lahic/IIAC (UMR 8177)
Archivethno France
2009


Archéologue préhistorien, collectionneur et ethnographe, François Daleau est à l’origine d’une enquête sur les « Traditions, croyances et superstitions de la Gironde » et d’un « Questionnaire. Pour recueillir les coutumes, les croyances, les dictons, les légendes, les formulettes, les remèdes populaires, les superstitions et les usages existant encore à la campagne ou à la ville » (1884)


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